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MEMBRES


VÉRO Leduc

titulaire de la Chaire et chercheuse principale

Artiste et chercheure engagée, Véro Leduc est professeure au département de communication sociale et publique à l’Université du Québec à Montréal. Elle enseigne au programme en action culturelle, ainsi qu’au programme Handicap et sourditude : droits et citoyenneté, qu’elle a cofondé. Première professeure d’université sourde au Québec, ses travaux portent notamment sur les pratiques artistiques des personnes sourdes et handicapées au Canada, les musiques sourdes ainsi que sur la citoyenneté culturelle des personnes sourdes et les pratiques d’équité culturelle. En 2020, elle a reçu la médaille de la gouverneure générale du Canada pour son travail méritoire visant à briser les barrières de l’exclusion sociale et à renforcer l’accessibilité à l’université et à la culture pour les personnes sourdes et malentendantes.

Crédit photo : Émilie Tournevache

SARAH Heussaff

co-coordonnatrice de la Chaire

Neuro-atypique, Sarah Heussaff est titulaire d’un master études curatoriales de l’exposition du département d’histoire de l’art de l’université Rennes 2, en France. Elle est actuellement doctorante à la Faculté de communication de l’Université du Québec à Montréal. En 2021, sa thèse, financée par le Fonds de recherche du Québec-Société et culture (FRQSC), porte sur les mouvements activistes des personnes handicapées, les arts des personnes handicapées/crip et le commissariat accessible. En 2017, elle a été commissaire de l’exposition Autonomous Spaces qui initie les pratiques visuelles des arts handicapés émancipés en France. Elle a participé à plusieurs séminaires, conférences et publications, en France, au Canada et au Chili. Elle est membre du CELAT-Centre de recherche culture-arts et société (UQAM), de l’OMEC (Montréal) et du Réseau Handi-Féministe (REHF).

Crédit photo : Sarah Heussaff

SENDY-LOO Emmanuel

co-coordonnatrice de la Chaire

Artiste et consultante, elle poursuit actuellement un doctorat en communication à l’UQAM. Son projet de thèse porte sur l’utilisation de l’art comme outil de gestion dans un contexte de diversité et de chocs intergénérationnels dans les organisations. Reconnue pour son énergie positive, rassembleuse et sa créativité, elle a fondé en 2020 l’organisme WECAN, qui s’engage auprès de la communauté artistique entrepreneuriale afro-descendante à ACCOMPAGNER, INITIER, DÉVELOPPER, PROFESSIONNALISER et ENCOURAGER diverses initiatives artistiques et culturelles. Sendy-Loo est titulaire d’un DEC en infographie, d’un BAC en administration des affaires et d’un MBA en conseil en gestion. Elle a plus de 16 ans d’expérience dans le domaine de la finance, des arts de la scène et des arts visuels. Elle est également membre de l’Ordre des administrateurs agréés et détient une certification de consultante en gestion agréée.

Victoire Bajard

adjointe de recherche

Sourde profonde de naissance, Victoire Bajard a un cursus académique non linéaire. Diplômée en psychomotricité (proche de l’ergothérapie), elle obtient un Master Santé à l’Université de Lyon 1 et en parallèle un Diplôme Inter-Universitaire (DIU) en Éthique en santé, avec les Universités du Grand Est Français. Ces différents cursus lui ont permis de s’intéresser à la question de l’accessibilité pour les personnes sourdes signantes dans le parcours de santé. Actuellement étudiante au doctorat en communication à l’UQAM, elle prépare une thèse sur la communication dans le parcours de soins pour les communautés sourdes dans plusieurs pays. Elle a grandi dans un environnement entendant, communique en français (et de plus en plus en LSQ), et la langue des signes française (LSF) est sa première langue. 

MARIEKE Hassell-Crépeau

adjointe de recherche

Doctorante en analyse culturelle à l’Université Concordia, Marieke Hassell-Crépeau est diplômée d’un baccalauréat en sociologie avec une concentration en études féministes de l’UQÀM, et d’une maitrise en travail social et au microprogramme de deuxième cycle Handicap et sourditude : droits et citoyenneté. Dansant entre le terrain et la recherche, Marieke s’intéresse aux communautés douloureuses chroniques et utilise des approches féministes, queer et crip (handicapées). Marieke est migraineuse chronique et neurodivergente : ses recherches et ses questionnements partent donc de sa propre positionnalité située. Elle prône une solidarité entre toutes les personnes issues de la diversité capacitaire. 

Crédit photo : Marieke Hassell-Crépeau

LAURE Abdelmoumeni Pierini

adjointe de recherche

Diplômée d’un Master en Genre, Égalité et Politiques sociales du département de sociologie et d’un diplôme universitaire en arts du spectacle visuel en langue des signes, à l’Université Jean Jaurès de Toulouse. Comédienne amatrice, elle a joué au théâtre quelques pièces d’adaptation en LSF (langue des signes française). Étudiante au doctorat en sociologie à l’université d’Ottawa, sa thèse porte sur le mouvement des féministes sourdes. Elle est également adjointe de recherche pour le volet international du projet partenarial Genre, handicap et développement inclusif, financé par le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada. Militante pour les droits des personnes sourdes, elle est membre du bureau de la  Fédération Mondiale, section des jeunes sourds (WFDYS) pour un mandat de 4 ans (2019 – 2023). 

Crédit photo : Isaac Leal

JENNIFER Parenteau-Manning

adjointe de recherche

Artiste multidisciplinaire et interprète Sourde quadrilingue, Jennifer Parenteau-Manning a toujours été active au sein de la communauté Sourde. La diversité et l’inclusion sont des valeurs importantes à ses yeux. Elle contribue à sensibiliser, à valoriser la langue des signes québécoise (LSQ) et à promouvoir l’accessibilité pour les personnes Sourdes, malentendantes et Sourdes-aveugles. Jennifer s’efforce de créer des opportunités de collaboration entre les personnes sourdes et entendantes dans le milieu culturel. On l’a vu en tête d’affiche dans la pièce Traversée et comme interprète LSQ dans Guérilla de l’ordinaire, présentée au Théâtre d’Aujourd’hui. Au sein de L-Expression, un collectif de chantsigne, elle a interprété en LSQ la chanson Plus rien, des Cowboys Fringants et réalisé diverses performances musicales originales en LSQ et en ASL.

Crédit photo : Jennifer Parenteau-Manning

Dylan Rivière

adjoint de recherche

Neuro-atypique, créole et crip, Dylan Rivière a grandi à l’île de La Réunion. Après un parcours académique atypique, il est diplômé de trois masters (en littératures francophones, en info-communication et en science politique) délivrés par l’Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle (USN) et l’Université Paris 8 Saint-Denis-Vincennes. Il obtient en 2022 un contrat doctoral d’enseignant-chercheur auprès de l’USN. Présentement, il effectue une cotutelle de thèse en communication entre l’UQAM et l’USN. Ses recherches portent, de façon générale, sur les rapports intersectionnels et les effets de la colonialité vécus par les personnes subalternisées. Dans le cadre de sa thèse, il effectue une recherche-création qui a pour but de faire entendre les « voix » et les corps de personnes réunionnaises handies, traumatisées et/ou blessées, en mêlant récits de vie et mise en scène théâtrale. Il est membre du CELAT (Culture – Arts – Sociétés) au Québec et de l’IRMECCEN (Institut de Recherche Médias, Cultures, Communication et Numérique) de Paris.

ÉMILIE Peltier

chargée de projet

Après avoir vécu dans plusieurs pays, Emilie Peltier s’installe au Nouveau-Brunswick en 2012. Diplômée en sciences du langage, communication et médiation, elle travaille dans le milieu culturel et se forme de manière autodidacte en cinéma, photographie, écriture, estampe et broderie.  Sa surdité influant sur son rapport au monde, elle est portée vers des projets visuels, esthétiques, texturés, guidée par un instinct militant et un intérêt pour l’étrange et les liens humains. Elle a réalisé ou co-réalisé divers projets dont 54 NorthMatin Ecchymose et Mon baptême de sourde. Emilie s’installe à Montréal en 2021, suit le cours Handicap et sourditude: droits et citoyenneté, à l’UQAM, et s’investit dans divers organismes en accessibilité, tout en poursuivant son exploration identitaire et artistique. En 2023, elle rejoint la Chaire et souhaite œuvrer à la reconnaissance des artistes et travailleur-ses culturel-les de la diversité capacitaire. 

Crédit photo : Bernard Fougères

MARIE Achille

adjointe de recherche

Sourde de naissance, Marie Achille a obtenu un baccalauréat en histoire de l’art à l’Université de Montréal et a suivi l’école d’été « Handicap et sourditude : droits et citoyenneté » en 2022. Constamment en découverte de nouvelles choses et de l’importance de rencontrer l’autre pour accéder à soi, s’ouvrir à l’altérité lui est essentiel. Pratiquant la photographie et participant à des ateliers d’expérimentation et de création en collectif, l’étude de tous les corps, des gestes, du non-verbal et des affects fait partie intégrante de son travail. Mettre en avant les -nos- subjectivités communes et individuelles lui tiennent à cœur. Dans une perspective de recherche émancipatrice et créatrice, Marie s’intéresse aux études critiques sur le handicap. En écho, sa maitrise en histoire de l’art porte sur les pratiques artistiques queers et handi·es.

Crédit photo : Marie Achille

Florence Lacombe

Adjointe de recherche

Florence Lacombe est une femme Sourde et fière de l’être, diplômée à la Majeure en interprétation français-langue des signes québécoise à l’UQAM. Depuis son jeune âge, elle participe activement à la communauté Sourde, à son développement et à sa reconnaissance. Ses expériences de travail avec la population entendante lui ont permis de constater les obstacles en matière d’accessibilité, de développer des stratégies d’inclusion et de promouvoir la culture Sourde.

Interprète et traductrice de français, LSQ et ASL, Florence est aussi militante pour les droits des personnes sourdes et s’implique activement afin de faire rayonner la culture Sourde et les communautés sourdes. Elle s’intéresse aux enjeux d’accessibilité pour les personnes sourdes signantes ayant besoin d’un intermédiaire linguistique.

En 2023, elle passe une année à Toulouse et explore de nouvelles approches et pratiques d’accessibilité pour les personnes sourdes, renforçant ainsi son engagement en faveur d’une société plus ouverte et accessible à tous et toutes.

SARA HOULE

interprète

Interprète en langue des signes québécoise (LSQ) depuis plus de 20 ans, Sara Houle est interprète désignée au département de communication sociale et publique à l’UQAM. Elle cumule un riche bagage d’expériences variées dans de multiples contextes, notamment dans le domaine sociocommunautaire, scolaire et artistique. Ayant la LSQ comme première langue, elle a à cœur son acquisition précoce et collabore à différents projets destinés au public jeunesse. Au cours de sa carrière, elle a développé des liens avec les communautés Sourdes dans plusieurs provinces canadiennes, en s’impliquant dans divers milieux. 

AUDREY Beauchamp

responsable des communications et du marketing

Constamment motivée par l’action, les nouveaux défis et les enjeux en matière d’accessibilité, d’équité et d’inclusion, Audrey Beauchamp possède une petite entreprise à son compte en gestion communication et marketing en plus de travailler comme coordonnatrice marketing pour Services linguistiques CB (SLCB). Possédant plusieurs années d’expérience dans le domaine ainsi qu’en coordination de projet, acquise au sein de la communauté de la langue des signes québécoise (LSQ), elle a à cœur d’aider les organisations dans l’atteinte de leurs objectifs. Artiste dans l’âme, se joindre à cette équipe est donc tout naturel afin de participer à la promotion et reconnaissance des artistes des communautés sourdes et ainsi faire tomber les obstacles liés à l’accessibilité culturelle.

Crédit photo : Isaac Leal

XING Fan

monteur vidéo

Sourd originaire de Shanghai, en Chine, Xing immigre au Québec à l’âge de 16 ans, peu de temps après avoir obtenu un certificat en cuisine. Formé au Secteur des Sourds de l’école Lucien-Pagé, puis en technique en animation 2D au Cégep Vieux-Montréal, il obtient une attestation d’études collégiales en infographie appliquée au Cégep Ahunstic. Multilingue, il maitrise le mandarin, l’anglais, le français ainsi que les langues des signes chinoise, québécoise et américaine. Depuis 2020, il travaille comme monteur vidéo auprès de l’entreprise Cinéall, une boite de production de cinéma sourd. Ayant plusieurs cordes à son arc, dont la création artistique sous toutes ses formes, son rêve est de continuer à travailler dans l’art numérique, une passion qui le fait vibrer. 

KIM Auclair

graphiste

Kim Auclair est entrepreneure, blogueuse, conférencière, graphiste et consultante en communication Web. Sa force? Aider les gens à se mettre « sur la map », en mettant en valeur l’histoire derrière leurs produits, leurs services ou leur expertise unique auprès des médias. Porteuse d’un implant cochléaire depuis le 17 septembre 2019, elle s’implique également dans différents projets qui vise à sensibiliser la population aux réalités des personnes sourdes et malentendantes. Notamment, elle fait des illustrations et participe à la rédaction et la mise en page d’outils pratiques en collaboration avec différents acteurs du milieu. 

MISSPHOTON

graphisme | web design

Missphoton est née dans ma jeune vingtaine alors que je découvrais l’art de créer avec la lumière en photographie. À cette passion s’est naturellement jumelé le désir de créer de beaux visuels par le graphisme.

MISS PHOTON fait donc référence à la lumière, mais aussi à mon besoin de créer un impact positif en faisant rayonner ce qui apporte de la valeur à notre vie.

Missphoton est devenue une entreprise officielle à l’aube de 2022. Grande voyageuse ouverte sur le monde, je crois en la richesse de la collaboration et du partage des différentes forces.

Sans frontière et mobile, Missphoton offre ses services autant au Québec qu’à l’international. Joueuse d’équipe et dévouée à la réussite de votre projet, il m’importe de tisser des liens de confiance durables.

Crédit photo : Christine Deschênes

Isaac Leal

photographe

Fasciné par la magie de l’image, Isaac Leal explore depuis sa jeunesse plusieurs formes d’art qui se rattachent à cette passion. Sourd de naissance, il est curieux de tout ce qui touche à la langue des signes, à la photographie et à l’art numérique. 

Il travaille comme photographe et webmestre et mène de front plusieurs projets artistiques. Impliqué activement dans la communauté Sourde, il participe à sa façon à la démocratisation de ses expressions artistiques.

Anciens membres

Agathe François est artiste autodidacte et doctorante en communication à l’Université de Montréal. Elle s’intéresse aux récits contemporains et futuristes des corps et de l’incarnation. Marquée par l’anxiété généralisée, la dépression et des douleurs chroniques, elle tente de renouer avec son corps par la pratique de l’aquarelle et par une grande attention à ses rêves. Il lui tient à cœur de déconstruire les représentations normées des corps par la création. Elle est en train de rédiger un roman graphique en guise de thèse, qui s’intitule « Mes corps rêvés ».

Sourde de naissance, Audrée Collette Ducharme est formée comme technicienne en travail social et intervenante en zoothérapie. Pendant une dizaine d’années, elle a œuvré au sein de différents organismes d’intervention, auprès de plusieurs clientèles dont la communauté Sourde, notamment à la Maison des femmes sourdes de Montréal. Elle lutte pour la justice et les changements sociaux, tout en étant une artiste utilisant différents médiums pour déployer sa créativité. Les arts sont pour Audrée une façon de transmettre des émotions, de partager son monde intérieur, de participer à la vie collective, tout en laissant une trace tangible. Elle souhaite que les artistes aient pleinement accès aux ressources pour s’exprimer; c’est pourquoi son implication à la chaire fait du sens pour elle.
Étudiante à la maîtrise en communication à l’UQAM, Audrey-Anne Lamarre a un baccalauréat en travail social et a travaillé comme intervenante sociale dans le milieu de l’itinérance et de la santé mentale. Elle s’intéresse aux enjeux de marginalité, d’autodétermination des personnes dites déviantes et d’inclusion des personnes vivant avec des enjeux de santé mentale. Plus jeune, elle a aussi développé un grand intérêt pour les arts visuels grâce à sa grand-mère qui lui faisait écouter des émissions de Bob Ross, peintre et animateur de télévision américain. Dans le cadre de son mémoire de maîtrise, elle étudie la jonction entre l’art et la folie comme espace d’émancipation pour les personnes « folles »*.
* « Inspiré du mouvement des survivants psychiatriques dans les années 1970, la fierté de la folie représente un mouvement artistique et culturel international qui repose sur les histoires et les identités fondées sur la folie, présentant la médicalisation et l’institutionnalisation vécues par ces personnes comme des formes d’oppression et de pratiques inéquitables. Plutôt que de se concentrer sur la sensibilisation et de faire face à la stigmatisation, ces pratiques s’attachent à exprimer les expériences uniques du monde pour créer du sens et favoriser des mouvements de contre-culture » (Conseil des arts du Canada. 2019 : 20)
Eli Cortés Carreón est un-e artiste et un-e chercheur-e titulaire d'un baccalauréat en arts de l'École d'art de Jalisco, au Mexique, où iel s'est spécialisé-e dans l'art dramatique et les arts visuels. Iel poursuit ses études à la maîtrise en communication de l'UQAM et est membre étudiant-e du Centre de recherche Cultures-Arts-Sociétés (CELAT). Iel collaborent également avec l'Observatoire de la médiation culturelle et Exeko. Iel s'intéresse aux différents types de récits, aux corps, à l'identité et aux droits des minorités, ainsi qu'à l'utilisation de ces concepts dans l'art et dans les questions culturelles. À cet égard, son mémoire de maîtrise porte sur la représentation culturelle des personnes sourdes dans les arts du spectacle.
Fanny Bieth est doctorante au département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal. Ses recherches portent sur les rapports entre psychiatrie et médiums photo- et cinématographiques. Dans sa thèse, à travers l’étude des projets réalisés par Raymond Depardon dans les institutions d’enfermement psychiatrique italiennes au tournant des années 1970 et 1980, elle s’intéresse plus particulièrement aux enjeux politiques et esthétiques de la représentation de ces établissements dans le contexte de leur démantèlement progressif et du mouvement anti-institutionnel. Elle est membre étudiante du centre de recherche Figura et secrétaire de rédaction de la revue savante Captures. Figures, théories et pratiques de l’imaginaire. À titre d’auteure, elle collabore avec les revues Ciel Variable, Spirale et Captures, ainsi qu’avec des artistes en arts visuels.
Interprète en langue des signes québécoise (LSQ)-français depuis 20 ans et chargée de cours au département de linguistique à l'UQAM, Geneviève Bujold a été interprète désignée au département de communication sociale et publique à l’UQAM de 2017 à 2024. Dans sa carrière, elle a notamment été menée à œuvrer lors d’événements nationaux et internationaux. Alliée de la communauté sourde, elle est activement impliquée au sein de l’Association québécoise des interprètes en langues des signes (AQILS) depuis sa fondation. Elle cumule également plusieurs collaborations d’adaptations et d’interprétations en LSQ d’une variété de performances artistiques.

Isabel Laínez a grandi à Mississauga, en Ontario. Elle est diplômée en design graphique de la Rochester Institute of Technology à Rochester, New York. Créatrice latina, elle est designer et illustratrice aux nombreux talents. Elle a fondé et dirige le studio de design Izalaix Design, qui lui permet d'être créative au quotidien et de relever différents défis. Elle a été artiste toute sa vie et aujourd’hui, elle est designer indépendante et travaille sur plusieurs projets en collaboration avec une diversité de personnes. Ces expériences l'encouragent à étendre ses compétences au-delà de ce à quoi elle est habituée, tout en aidant les gens à concrétiser leurs rêves créatifs.

Doctorante en communication à l’Université de Montréal, Marie-Ève Vautrin-Nadeau est issue d’un parcours d’études en communication, en arts (arts visuels et création littéraire) et en intervention liée à la santé mentale. Elle s’intéresse particulièrement aux enjeux d’émancipation, d’inclusion et de citoyenneté des personnes vivant avec un trouble de santé mentale. Dans le cadre de sa thèse, elle questionne les pratiques de mise en récit et de témoignage public de ces personnes, notamment de celles qui se positionnent comme « ambassadeurs » de santé mentale dans la foulée d’initiatives de sensibilisation et de lutte à la stigmatisation. Créative et engagée, elle combine une sensibilité sociohistorique à un regard respectueux des individus et des groupes stigmatisés, en plus de cultiver une éthique du care et un intérêt certain pour les pratiques des histoires de vie.
Map est un-e artiste établi-e nonbinaire, mad et autiste, diplômé-e d’un baccalauréat en arts visuels et médiatiques. Iel termine une maîtrise en recherche-création à l’Université de Montréal financée par le CRSH et le FRQSC sur le thème du neuroqueer et de l’émancipation crip*. Sa pratique performative s’incarne dans la manœuvre et la création de situations. Iel a exposé à Tiotiàke (Laval et Montréal), Wôbanakiak (Sorel-Tracy), Nitassinan (Baie-Comeau), Tkaronto (Toronto) et Sczcecin, Polska (Pologne). Complice de diverses communautés marginalisées, Map s’implique dans plusieurs regroupements de soutien, de création et de recherche. Iel est également fondateur-ice du nouveau centre d’artistes autogéré DC – Art Indisciplinaire basé à Tiotiàke (Montréal) qui se dédie à l’art Sourd et handicapé dans une pluralité de pratiques. Iel entame actuellement ses études en interprétation langue des signes québécoise – français à l’UQAM.